Au CHU de Rouen, la cancérologie est une activité essentielle avec presque tous les types de cancers pris en charge, elle représente plus de 15 % des séjours.
Le CHU dispose de compétences en cancérologie dans la plupart des grandes spécialités médicales et chirurgicales.
Il assure globalement les soins des malades (urgence, réanimation, chirurgie, chimiothérapie) à tous les stades de la maladie et dans toutes les circonstances (consultation, hospitalisation programmée, soins palliatifs, soins de suite).
La prise en charge de certaines localisations sont entièrement à la charge du CHU (onco hémato pédiatrique, neurochirurgie des tumeurs du Système Nerveux Central, chirurgie des sarcomes) ainsi que certains gestes et thérapies (traitement chirurgical des carcinoses péritonéales, chimio-embolisation hépatiques, traitement des cancers bronchiques superficiels).
Quelques chiffres…
(source – Département d’information médicale)
- Patients atteints d’un cancer pris en charge au CHU (Patients atteints d’un cancer admis au moins une fois en 2015 au CHU, chaque patient n’étant compté qu’une fois)
En 2015, 5 712 patients atteints d’un cancer ont été pris en charge au CHU soit une augmentation de 3,2% par rapport à 2014 (+177 patients).
Cette évolution concerne particulièrement les patients de 60 à 74 ans avec une progression de 7%, soit +141 patients et les patients de plus de 74 ans avec une progression de +3,6% (+60 patients).
Concernant l’origine géographique des patients, 42% résident dans l’agglomération de Rouen.
Quatre localisations tumorales représentent plus de 60% de la file active de patients. Il s’agit des tumeurs digestives (21% des patients), respiratoires (15% des patients), cutanées (14%) et hématologiques (12%).
- Évolution des séjours
Avec 19871 séjours en 2015, l’activité cancérologique du CHU a progressé de 5,1% par rapport à 2014 contre +4% entre 2013 et 2014.
Une progression des séjours est observée pour les cancers digestif (+352 séjours soit +6%), respiratoires (+293 séjours soit +6,2%), cutanée (+120 séjours soit +5,9%) et génitaux masculins (+80 séjours soit +15,5%).
A l’inverse, on observe des diminutions du nombre de séjours pour les cancers ORL (-96 séjours soit -22,7%) et gynécologiques(-40 séjours soit -13,1%).
La part de séjours de moins de 24h est stable entre 2013 et 2015 à hauteur de 55%. Elle est très variable en fonction des localisations tumorales allant de 83,2% pour les tumeurs cutanées à 16,1% pour les tumeurs ORL et stomato et 20,6% pour les tumeurs du sein.
La part des séjours (de 24 heures ou plus) comportant au moins une cure de chimiothérapie est stable à hauteur de 40%.
Par localisation tumorale, la part des séjours comportant au moins une cure de chimiothérapie est très variable, allant de 56% pour les tumeurs digestives et 48,5% pour les tumeurs respiratoires à un peu plus de 10% pour les tumeurs génitales masculins, du système nerveux et les métastases.
Il n’y a pas de chimiothérapie pour les tumeurs du sein et les tumeurs gynécologiques.