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Vivre plus sainement

Le CHU de Rouen vous guide dans vos choix pour une meilleure santé

C’est être plus en forme au quotidien et vivre en meilleure santé plus longtemps.
Vivre plus sainement repose sur quelques principes importants : limiter sa consommation d’alcool, renoncer au tabac, pratiquer une activité physique régulière ou manger équilibré

Nutrition

Depistage

Activité physique

Vaccination

Alcool

Si dans la plupart des cas la consommation de boissons alcoolisées est un plaisir associé à un moment de détente et de convivialité, il n’en demeure pas moins que les consommations excessives d’alcool constituent un véritable problème de santé publique avec des conséquences massives.

Qu’est-ce qu’une consommation excessive ?

Une consommation peut être excessive si elle est régulière (avec ou sans ivresse) et/ou ponctuelle avec ivresse.

Les risques d’une consommation excessive

Un verre de boisson alcoolisée c’est toujours la même quantité standardisée d’alcool.

Equivalence alcool

Certaines populations sont encore plus à risque de subir les effets de l’alcool

Les femmes enceintes exposent ainsi leur enfant au risque de syndrome d’alcoolisation fœtal et aucun seuil minimum en dessous duquel il n’y aurait pas d’effet de l’alcool sur l’enfant à naitre n’a été identifié.

Les enfants et adolescents sont des sujets dont le cerveau est encore en développement et donc plus sensible aux effets de l’alcool qui peut se manifester par des difficultés d’apprentissages et/ou de comportements lors de la scolarité.

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Que gagne-t-on à arrêter de fumer ?

Quelle que soit la quantité de tabac consommée et même si on a fumé très longtemps, il n’est jamais trop tard pour arrêter.

  • 20 minutes après la dernière cigarette, la pression sanguine et les pulsations du cœur redeviennent normales,
  • 24 heures après la dernière cigarette, le corps ne contient plus de nicotine,
  • 48 heures après la dernière cigarette, le goût et l’odorat s’améliorent,
  • 72 heures après la dernière cigarette, respirer devient plus facile, on se sent plus énergique,
  • 2 semaines à 3 mois après la dernière cigarette, la toux et la fatigue diminuent. On récupère du souffle, on marche plus facilement,
  • 1 an après la dernière cigarette, le risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié. Le risque d’accident vasculaire cérébral rejoint celui d’un non fumeur,
  • 5 ans après la dernière cigarette, le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié.

Bien préparer son arrêt du tabac

Réfléchir à ses motivations, à sa dépendance (est-elle plutôt physique – liée à la nicotine, ou psychologique ?) est essentiel pour mieux réussir son arrêt.

Anticiper les astuces qu’il faudra mettre en place quand l’envie de fumer arrivera est également important.

En discuter avec son médecin traitant qui vous aidera notamment à définir si vous des substituts nicotiniques vous sont nécessaires.

Les outils pour arrêter de fumer

Le CHU de Rouen dispose de consultations spécialisées de tabacologie sur plusieurs sites, n’hésitez pas à prendre rendez-vous au 02 32 88 90 22.

  • Le guide « Je me prépare » élaboré pour l’opération Moi(s) sans tabac vous aide dans toutes ces étapes et vous propose également des outils.
  • Le  site tabac info service vous propose de nombreux outils pour vous aider dans votre arrêt. 
  • L’application pour smartphone tabac info service vous propose un suivi personnalisé
  • Un suivi par un tabacologue au 39 89

 

Des vidéos accessibles en langue des signes

Impact du tabac

Pour rappel l’impact du tabac sur la santé est clairement mesuré :

  • 1re cause de mortalité évitable : 78 000 décès prématurés chaque année en France.
  • 1 fumeur sur 2 meurt du tabac.
  • Le tabac provoque des cancers (17 localisations), des maladies cardiovasculaires, des maladies respiratoires.
  • Le tabagisme passif est également dangereux : La fumée de tabac contient plus de 4000 substances chimiques et toxiques, et plus de 50 substances qui peuvent provoquer le cancer. Les femmes enceintes et les enfants y sont particulièrement vulnérables.

La prise des repas quotidiens est un évènement tellement naturel qu’on en oublie parfois à quel point l’alimentation est un déterminant important de la santé : le choix des aliments que ce soit leur quantité ou leur qualité, ainsi que leur préparation  ont  pourtant des implications directes sur l’état de santé.

Un régime alimentaire favorable à la santé ne s’obtient pas sur quelques repas successifs mais sur des tendances plus longues et régulières. Il s’agit plutôt d’une habitude ou mieux d’un mode de vie. C’est pourquoi il n’existe pas d’aliment (formellement) interdit (ou miracle) sur le plan nutritionnel. C’est également pour cela que la notion de plaisir est indispensable à l’instauration d’un régime alimentaire bon pour la santé sur le long terme.

Qu’est-ce qu’un bon régime alimentaire ?

Une alimentation adéquate est une alimentation variée, associant tous les grands types d’aliments dans certaines proportions : c’est ce qu’on appelle un régime alimentaire équilibré. Il n’y a donc pas de « régime type précis».

Ces répartition des aliments ainsi que des  idées de menus pour la semaine. pour un régime équilibré sont disponibles sur le  site du Programme National Nutrition Santé (PNNS)

Existe-t-il des aliments à surveiller ?

Oui, il y a en effet quelques types d’aliments spécifiques qui méritent une attention particulière. Pas parce qu’ils seraient fondamentalement mauvais mais parce qu’ils ont été identifiés comme consommés de façon inadaptée.

Ce qui pose problème n’est donc pas d’en consommer, mais d’en consommer trop ou au contraire pas assez. Cette consommation inadaptée conduit à des effets sur la santé importants confirmés lors par multiples d’études scientifiques.

Quels sont ces aliments à surveiller et pourquoi ?

 

Qu’est ce que le dépistage ?

Le dépistage consiste à d’identifier une maladie avant que celle-ci ne commence à se manifester, donc à essayer de repérer des maladies chez des personnes qui vont (encore) bien et ne présentent pas de signes de la maladie. Contrairement au diagnostic qui permet d’identifier une maladie chez une personne se présentant au médecin pour une plainte (une douleur, une fièvre etc.)

Pour quoi faire ?

La prise en charge précoce d’une maladie peut permettre d’accroitre très significativement les chances de guérison, et aussi de recourir à des traitements moins lourds.

Concrètement

Pour certaines pathologies, des campagnes de dépistage sont organisées au niveau national, c’est le cas par exemple pour :

Le cancer du sein

  • Pour les femmes de plus de 50 ans (ou dont l’histoire personnelle et/ou familiale nécessite une vigilance particulière)
  • Le dépistage consiste en une mammographie à faire tous les 2 ans

Le cancer colo rectal

  • Chez tous les individus de plus de 50 ans (ou dont l’histoire personnelle et/ou familiale nécessite une vigilance particulière
  • Il s’agit d’un test à préparer à la maison puis à envoyer par courrier pour analyse tous les 2 ans

Le cancer du col de l’utérus

  • Pour les femmes de plus de 25 ans
  • Ce dépistage est à réaliser tous les 3 ans à partir d’un frottis (prélèvement avec une sorte de petite brosse douce ) chez votre gynécologue.

Au delà de ces campagnes de dépistage nationales, il vous est possible de vous rendre dans un centre de dépistage anonyme et gratuit si vous avez un doute.

Les CeGIDD : centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic des infections

Les missions de ces structures sont :

  • La prévention, le dépistage et le diagnostic de l’infection par le VIH et les hépatites ainsi que l’accompagnement dans la recherche de soins appropriés,
  • La prévention, le dépistage, le diagnostic et le traitement ambulatoire des infections sexuellement transmissibles,
  • La prévention des autres risques liés à la sexualité dans une approche globale de santé sexuelle, notamment par la prescription de contraception.

 

 

 

A l’occasion de la Journée mondiale de la santé, le Département d’Epidémiologie et de promotion de la santé du CHU de Rouen vous invite, de manière ludique, à faire le point sur des thématiques pour conserver une bonne santé : l’activité physique, l’alimentation, le sommeil et la gestion des écrans.

PRATIQUER UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE

Recommandations

  • Une seule activité physique limitée vaut mieux qu’aucune
  • Augmenter progressivement la fréquence, l’intensité et la durée de l’activité physique
  • 30 minutes de pratique physique par jour cumulé sur 5 jours
  • Travailler deux fois par semaine le renforcement musculaire
  • 2 à 3 fois par semaine, faire des exercices d’assouplissement
  • S’échauffer 10 à 15 minutes avant chaque séance
  • Pour lutter contre la sédentarité il est recommandé de se lever au moins toutes les 1 à 2 heures en s’étirant et en marchant quelques minutes.

QUELQUES CHIFFRES

De risque d'accident cardiovasculaire en moins en pratiquant une activité physique régulière
0 %
De risque de développer une diabète en moins en marchant rapidement 30 minutes par jour
0 %
De risque de cancer du sein en moins lorsque l'on pratique une activité physique
0 %

ÊTES-VOUS UNE PERSONNE ACTIVE ?

Faites le test Ricci & Gagnon pour déterminer si vous êtes plutôt actif.ve ou sédentaire :

Qu’est ce que la vaccination ?

La vaccination est une méthode permettant d’induire une réaction immunitaire et ainsi de se protéger contre une maladie infectieuse, en préparant les défenses immunitaires de votre organisme. Cette réaction immunitaire recherchée est induite par l’administration du vaccin dans l’organisme le plus souvent via une injection.

Pourquoi la vaccination ?

La vaccination permet d’obtenir une protection efficace à la fois sur le plan individuel et collectif :

La vaccination sur le plan individuel

  • Elle réduit le risque d’être infecté et de développer la maladie pour laquelle vous êtes vacciné et donc mieux protégé.

La vaccination sur le plan collectif

  • La vaccination permet de produire une « protection de groupe » dans la population en réduisant le nombre de personnes susceptibles d’être infectées et permet ainsi d’éviter la propagation de la maladie et la survenue d’épidémies.
  • La vaccin permet non seulement de se protéger contre l’apparition des symptômes mais également de diminuer la contagiosité des gens même si ils ne développent pas les symptômes. En effet vous pouvez être porteur d’un microbe et contaminer vos proches sans développer la maladie.
  • Certaines rares personnes ne peuvent pas se faire vacciner pour une raison médicale (ex: patients immunodéprimés), ils ne peuvent donc compter que sur leur entourage qui s’est vacciné pour les protéger.
  • C’est cela la notion de « protection de groupe ».

Le vaccin est-il dangereux ?

Le vaccin au même titre qu’un médicament ou un acte médical doit être évalué selon une comparaison entre les bénéfices et les risques qu’il apporte.

Sur ce point, les bénéfices l’emportent largement: La vaccination est le moyen de prévention le plus efficace aujourd’hui pour lutter contre certaines maladies infectieuses (tétanos, rougeole, coqueluche, méningite…). Des maladies qui autrefois touchaient la France tel que la poliomyélite ne circulent plus de façon autochtone depuis 1989 et le dernier cas importé date de 1995. La variole, elle été déclarée éradiquée par l’Organisation Mondiale de la Santé en 1980.

Sur le plan des risques, indépendamment  de la mise en balance avec les bénéfices :

  • Les études menées sur les vaccins ne montrent pas de risque plus important de développer une maladie après avoir été vacciné chez les vaccinés que chez les non vaccinés.
  • Lorsque vous vous faites vaccinez, ce n’est pas seulement vous que vous protégez mais aussi votre entourage.
  • Lorsque votre entourage se vaccine, ce n’est pas seulement lui qu’il protège mais c’est aussi  vous qui en bénéficiez.

Selon les risques professionnels inhérents au poste de travail, le Code du Travail recommande certaines vaccinations. Par exemple le personnel hospitalier est obligatoirement vaccine conter le BCG, le DTP, l’hépatite B pour le personnel soignant et la typhoïde pour le personnel de laboratoire.