Quel que soit le moyen choisi pour arrêter, c’est le bon !
Car c’est celui qui vous correspond !
Commencez par faire le point sur les types de prises en charge
- Avec qui ?
Seul ou avec des professionnels de santé qui vous entourent : médecin généraliste, médecin du travail, psychologue, pharmacien, infirmier, sagefemme. Vous pouvez également vous rendre sur tabac-info-service.com. - Comment ?
Seul ou en étant accompagné par la consultation de tabacologie. Avec ou sans des thérapeutiques qui ont prouvés leurs bénéfices pendant le sevrage (substituts nicotiniques, des médicaments, l’hypnose…). - Quand ?
En novembre pour profiter de l’émulation du Mois sans tabac… mais surtout quand vous êtes prêts !
Pour vous aider à cesser de fumer
Les différents accompagnements et traitements proposés au CHU de Rouen.
Ils sont évalués et adaptés lors des rendez-vous de suivi. Les traitements sont diminués et ensuite arrêtés quand le sevrage se passe bien et seulement si les risques de reprise sont mineurs.
- Les substituts nicotiniques
Les timbres ou les substituts oraux doivent être prescrits à doses efficaces et utilisés de
manière suffisamment prolongée. Le dosage est adapté non pas avec le nombre de cigarettes mais en fonction de la dépendance et de l’intensité de l’inhalation.
Sur prescription, ils sont désormais remboursés à 65% par l’Assurance Maladie obligatoire, sans plafond annuel et sans avance de frais. - La varénicline ou le Champix®
Sous forme de comprimés ce médicament est donné sur prescription médicale uniquement. Il vise à bloquer les récepteurs nicotiniques cérébraux. - La consultation avec une psychologue
Si nécessaire pour compléter l’accompagnement des consultations médicales, un suivi par une psychologue spécialisée en tabacologie peut être mis en place. - L’hypnose
L’un des deux médecins tabacologues est formé à l’hypnose médicale et à la méditation de pleine conscience.
Les deux principales craintes à l’arrêt du tabac
Il existe deux principales craintes à l’arrêt du tabac qu’il est important d’évoquer dès le début de la démarche. Chaque crainte ou tracas a une réponse adaptée et une solution.
Les symptômes de manque
Il s’agit de symptômes tels que l’irritabilité, les problèmes de concentration, les pulsions à fumer… Ils correspondent le plus souvent au « besoin de fumer » en terme de besoin de nicotine et non pas à « l’envie » qui est plus de l’ordre de la dépendance psycho-comportementale. Ces différents aspects du tabagisme sont discutés tout au long de votre accompagnement. Les symptômes de manque répondent le plus souvent à une adaptation (augmentation) du dosage de nicotine. Celui-ci étant probablement sous dosé.
La prise de poids
Les causes sont multiples. La nicotine augmente le métabolisme de base ainsi que le taux de sucre dans le sang (glycémie). Elle a donc un effet coupe faim. Le rôle “oral” de la cigarette est compensé par le grignotage.
Que faire ? L’objectif est de limiter la prise éventuelle de poids en équilibrant l’alimentation, en augmentant l’activité physique et surtout en ayant une substitution nicotinique suffisamment dosée et utilisée suffisamment longtemps.
Vous cherchez des conseils nutritionnels ?
Rendez-vous mangerbouger.fr
Zoom sur : la vape
Ce n’est pas un médicament ! Cet outil supplémentaire est à envisager comme un moyen de réduire les risques et les dommages. La vape peut être une aide intéressante, qu’on tentera d’utiliser comme un substitut nicotinique supplémentaire mais avec une limite de temps. Parlez en avec votre tabacologue !
