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Maladie de Lapeyronie

La maladie de Lapeyronie est une courbure de la verge qui survient généralement chez l’homme de plus de 50 ans. Sa fréquence est estimée à 9% dans la population générale.

La maladie de Lapeyronie est caractérisée par une atteinte acquise de l’albuginée des corps caverneux avec présence d’une plaque de fibrose. Cette plaque peut être responsable d’une courbure de la verge, de douleurs ou encore d’une dysfonction érectile.

Cette pathologie est décrite depuis plusieurs siècles mais ses mécanismes restent pour le moment peu connus.

Manifestations cliniques

On distingue généralement deux phases dans cette maladie :
  • la phase d’installation ou inflammatoire (6-12 mois) : caractérisée par des douleurs de la verge à l’état flaccide ou en érection, l’apparition d’une déformation (courbure, rétrécissement) pouvant gêner voire empêcher la pénétration
  • la phase chronique : caractérisée par une régression des douleurs, une installation de la déformation qui peut soit régresser, soit se stabiliser, soit s’aggraver

Une dysfonction érectile peut être associée à l’apparition de la maladie de Lapeyronie (20-50% des cas), ce qui peut avoir un retentissement psychologique important sur le patient et sur son couple.

Les traitements non invasifs

Il n’existe à ce jour aucun traitement par voie orale ayant une efficacité prouvée dans la maladie de Lapeyronie. Seuls les IPDE-5 (ex : tadalafil) sont recommandés en cas de dysfonction érectile associée. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont indiqués en cas de douleurs.

Les injections intra-plaque

Les injections intra-plaque de collagénase de Clostridium histolyticum (Xiapex) étaient le seul traitement ayant une Autorisation de mise sur le marché (AMM) pour la maladie de Lapeyronie. Ce traitement a cependant été retiré du marché en janvier 2020 par le laboratoire fabriquant. Il n’est donc plus disponible en Europe. D’autres molécules peuvent être utilisées en injection intra-plaque (PRP, vérapamil) mais les études scientifiques sont peu nombreuses et leur efficacité reste à prouver.

La tractothérapie

Lors de la phase de stabilité, plusieurs thérapeutiques non invasives telles que la tractothérapie (par dispositif de traction ou par vacuum) et/ou la lithotritie extracorporelle (ondes de choc) peuvent être proposées.Les ondes de choc sont efficaces uniquement sur le douleurs.

Les traitements chirurgicaux

En fonction de la courbure, de l’impact sur la sexualité et en cas d’échec ou d’impossibilité d’effectuer les traitements non chirurgicaux, une prise en charge chirurgicale peut être proposée.

Plusieurs techniques existent :

Le choix de la technique opératoire dépend du degré et du type de courbure, de la présence ou non d’une dysfonction érectile et des préférences du patient.

La prise en charge de cette pathologie est complexe et nécessite donc le recours à une consultation d’andrologie spécialisée dès la suspicion du diagnostic.
Soucieux de proposer une prise en charge complète, l’ensemble de l’équipe médicale et paramédicale est également en mesure d’accompagner chaque patient sur le plan diététique, psychologique et sexologique.

L'équipe référente

Pr Louis SIBERT urologue
Pr Louis SIBERT - urologue
Dr Hugo DUPUIS urologue
Dr Adeline BARON urologue
Carine JEGO infirmière sexologue
Carine JEGO infirmière référente spécialisée en sexologie
Sandrine Beaudouin infirmière
Sandrine BEAUDOUIN infirmière spécialisée en sexologie
Richard Clautiaux psychologue
Richard CLAUTHIAUX psycho-sexologue