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Rhumatisme inflammatoire : avis d’experts

Rhumatisme inflammatoire : les réponses à vos questions dans le cadre de l’Avis d’experts de juin 2018

Polyarthrite rhumatoïde et spondyloarthrite.

Comment vivre avec un rhumatisme inflammatoire chronique ?

La polyarthrite rhumatoïde et la spondyloarthrite sont les rhumatismes inflammatoires chroniques les plus fréquents (0,3 à 0,5% de la population générale). Ils peuvent être à l’origine d’un handicap et altérer la qualité
de vie en l’absence de traitement adapté. Au cours de ces 20 dernières années, des traitements innovants ont bouleversé la prise en charge médicale de ces rhumatismes et ont profondément modifié leur devenir.

  • Quand suspecter un rhumatisme inflammatoire chronique ?
  • Quels sont les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge ?
  • Quelle est la démarche thérapeutique ?
  • Quelle est la place des approches non médicamenteuses ?
  • Comment vivre au quotidien avec son rhumatisme ?

Nos experts

Écoutez nos experts dans l’émission « Le Dossier »

FranceBleu-Normandie   Podcast du Dossier de France Bleu Normandie (100,1) du mardi 5 juin.

Nos experts vous répondent

[Question]
Bonjour, Suite à l’émission de France Bleu, où peut-on, ou comment, obtenir quelques renseignements sur les bio-médicaments pouvant se substituer, totalement ou partiellement, à un traitement cortisone pour PPR. Remerciements
[Réponse]
Il n’y a pas de biomédicament validé dans cette indication. Des études sont en cours et portent notamment sur les anti-récepteurs de l’IL-6

[Question]
Professeurs, Ayant une spondylarthrite ankylosante déclarée depuis 2000, mon état de santé ne me permet plus aujourd’hui de rester debout longtemps. La marche m’est devenu très difficile, mes chevilles se calcifient (enthésopathie calcifiée bilatérale des tendons d’achilles droits et gauche) ; je ne peux plus porter de charge. Je suis sujet en permanence à des tendinites et pubalgies et mes douleurs qui partent du bas du dos m’irradie jusqu’à mes cervicales, mes poignées, mes chevilles (toutes mes articulations). Les différents traitements par Biothérapie n’ont pas soulagé mes douleurs quotidiennes qui à ce jour deviennent insupportables.
Je suis suivi par un rhumatologue depuis 2017. Mon traitement anti inflammatoire, mes anti douleurs, mes décontractants ainsi que mes séances de kinésithérapies n’ont malheureusement qu’un effet très limité.
Le médecin du travail m’a adapté un poste à mi-temps à la journée et autoriser à me garer au parking le plus proche de l’usine.
Ma vie sociale est quasi inexistante, marié avec un enfant, je proscris toute sortie ne pouvant plus marcher sans douleurs avec ma famille. La position debout m’est pénible et je ne peux y rester que quelques minutes. Monter les marches m’est devenu très difficile.
Pour toutes ses raisons, je vous remercie par avance de m’aider, que puis-je faire être un peu soulagé ? Existe-t-il d’autres traitements biothérapies à ce jour disponibles ?
En vous remerciant d’avance pour votre réponse veuillez agréer, Professeurs, mes sentiments respectueux.
[Réponse]
Nous comprenons que votre vie au quotidien est difficile mais il n’est pas simple de vous apporter une réponse précise. Le mieux est que vous reconsultiez votre rhumatologue qui pourra vous apporter toutes les réponses à vos questions concernant les nouvelles options thérapeutiques ainsi que les différentes approches médicamenteuses et non médicamenteuses pouvant être utilisées pour vous soulager. Bon courage

[Question]
Bonjour Docteurs,
Je suis atteinte d’une SPA axiale et périphérique depuis 2004. Étant suivie par mon rhumatologue, je suis, aujourd’hui, un peu plus sereine face à la maladie invalidante et envahissante. Je ne comprends pas que vous n’ayez pas parlé des cures. Pour moi, ce fut la révélation. Cependant, je voudrais savoir si le fait de me casser les chevilles (3 fois à ce jour), aujourd’hui je suis encore dans le plâtre depuis le 27/05, j’ai cassé la malléole en pivotant sur moi-même, est-ce dû à la SPA ?
Et un autre point que vous avez abordé, au sujet des enfants, certes pas obligés de faire la recherche du gène. Je ne l’ai pas non plus. Mais pourquoi le médecin traitant et le rhumatologue le recommande vivement ? Cela inquiète mes enfants qui, aujourd’hui, sont en pleine forme. Merci, sincères salutations.
[Réponse]
Effectivement, les cures thermales peuvent apporter un soulagement, souvent pendant plusieurs mois. Normalement, l’ostéoporose et le SPA sont 2 maladies différentes mais l’ostéoporose peut être dans certains cas associée à la SPA car l’inflammation chronique peut entraîner une déminéralisation osseuse. Quant au risque de transmission de la maladie, il n’y a pas de recommandation actuellement à faire une recherche du gène HLA B27 chez les enfants asymptomatiques. En effet, même s’il y a une prédisposition génétique à la maladie, ce n’est pas une maladie génétique à part entière ; d’autres facteurs interviennent. En revanche, si les enfants présentent des douleurs du dos, des articulations ou des insertions tendineuses, il faut en parler à votre médecin traitant. Bon courage

[Question] Bonjour, J’ai 57 ans et suite à une prise de sang il apparaît que mes anticorps CCP2 sont supérieurs à la norme (11). Je souffre de douleurs articulaires depuis de longues années car j’ai beaucoup d’arthrose. Depuis environ 1 an ces douleurs sont en parallèles (orteils chevilles poignets mains cotés et cervical) mon médecin me dit qu’il n y a pas à s’inquiéter. Ces douleurs et faiseurs sont extrêmement gênante dans ma vie professionnelle et personnelle.
Y aurait-il un traitement une solution pour améliorer ma condition de vie et supprimer mes douleurs ? Ou bien comme le dit mon médecin la maladie si c’est bien une polyarthrite rhumatoïde n’est pas suffisamment diagnostiquée pour mettre en place un traitement. Cordialement
[Réponse]
Au vu des éléments que vous présentez, il est possible que vous soyez atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde. Il est donc important que vous en discutiez avec votre médecin traitant et qu’il vous oriente vers un rhumatologue afin de confirmer ou non le diagnostic. Si tel est le cas, les traitements sont en règle général très efficaces. Bon courage

[Question]
Bonjour, Je suis diagnostiquée comme malade avec une spondylarthrite sans signe visible aux IRM hanches et bassin, ni gêne Hla 27, et un faible taux d’inflammation aux prises de sang.
Depuis 3 ans, je souffre de douleurs et gonflements aux articulations, surtout au niveau des poignets, doigts et mains, chevilles, orteils et doigts « saucisse », pieds, et parfois les genoux. Les gonflements et douleurs me gênent à la mobilité, de jour comme de nuit. Je me sens souvent fatiguée. Maintenant, j’ai pratiquement toutes les semaines une inflammation, plus ou moins importante. Je n’ai pas encore débuté de traitement (Imeth, Spéciafoldine) car les effets secondaires me semblent se surajouter aux problèmes que je rencontre avec la spondylarthrite : baisse immunité, problèmes gastriques (dont je souffre déjà), pulmonaires, etc…
Et apparemment, une grande fatigue dans les 48h qui suivent la prise du traitement, 1 fois par semaine, tout cela me semble très lourd à supporter lorsque l’on travaille.
J’ai beaucoup de mal à accepter le diagnostic, d’autant que je suis obligée d’adapter mon temps de travail en fonction de cela. Je ne suis pas en CDI, et depuis 2 ans, suite à une reconversion, je n’ai pas d’emploi fixe. Je me demande même si je souffre bien de cette maladie ou d’une autre puisque, apparemment, je n’ai pas les « marqueurs » de cette maladie. Pouvez-vous m’informer sur les approches non médicamenteuses svp ? Quels sont vos conseils pour l’hygiène de vie dans le contexte de cette maladie, au travail ? Je ne peux pas me permettre de ne pas travailler et suis encore loin de la retraite. Je vous remercie pour votre réponse.
Bien cordialement.
[Réponse]
Au vu des éléments que vous mentionnez, il est possible que vous soyez atteinte d’une spondyloarthrite. Il existe différents types de traitements médicamenteux qui peuvent vous soulager, éviter les réveils nocturnes, diminuer la raideur matinale, améliorer votre vie sociale et professionnelle. Les approches non médicamenteuses peuvent être utiles mais ne sont, en général, pas suffisantes. Les options non médicamenteuses comprennent notamment la kinésithérapie avec pour corollaire la pratique d’une activité physique régulière (étirements…) qui est très importante dans le cas de la SPA. Les cures thermales peuvent être également bénéfiques. Les approches non médicamenteuses de traitement de la douleur (neurostimulation transcutanée par TENS, acupuncture,….) peuvent être utiles. En revanche, nous manquons de preuve scientifique pour d’autres approches telles que la cryothérapie, certains régimes (sans gluten…) mais certains patients ont témoigné de leur intérêt. Le mieux est que vous en rediscutiez régulièrement avec votre rhumatologue. Bon courage

[Question]
Bonjour, Atteinte de Spondyloarthrite (diagnostiquée en août 2016) je me pose deux questions. J’ai 22 ans et je prends comme traitement Naproxène 500 mg/jour. Lorsque je ne le prends pas, j’ai très rapidement des douleurs. Pour l’instant, je n’arrive pas à réduire le traitement.
Existe-t-il des plantes, ou d’autres solutions qui pourraient remplacer/alléger ce traitement anti inflammatoire ?
De même, la pause d’un stérilet DIU en cuivre est-elle contre-indiquée en cas de prise d’un traitement anti inflammatoire tous les jours ?
Je vous remercie par avance pour vos réponses. Sincères salutations.
[Réponse]
Les AINS comme le naproxène sont le traitement de référence des spondyloarthrites. En cas d’échec à plusieurs classes d’anti-inflammatoires, il existe d’autres traitements comme ceux utilisés dans la polyarthrite rhumatoïde lorsque la spondyloarthrite touche les articulations des membres et/ou les biomédicaments comme les anti-TNF. La pratique d’une activité physique régulière est importante. Ces traitements permettent en règle d’alléger voire d’arrêter le traitement par AINS. Cela dépend du type de spondyloarthrite. Le mieux est que vous en rediscutiez avec votre médecin traitant et votre rhumatologue. La pose d’un stérilet DIU en cuivre n’est pas contre-indiquée. Bon courage

[Question]
Bonjour, Je souffre d’une arthrose du genou. Je ressens parfois des douleurs j’ai donc consulté et le résultat d’une IRM mentionne une gonarthrose tricompartimentale. Des compléments alimentaires pour sportifs semblent produire une amélioration. Existe-t-il un traitement médicamenteux de rhumatologie qui puisse intervenir efficacement (pour stopper voire enrayer la maladie), ce qui m’éviterait une opération dans l’avenir.
Je vous remercie d’avance pour la réponse.
[Réponse]
Il n’y a pas de traitement ayant un effet protecteur sur le cartilage qui est la structure touchée dans l’arthrose.  En revanche, plusieurs traitements peuvent améliorer les symptômes notamment la douleur et la raideur. Il s’agit des anti-arthrosiques d’action lente comme la chondroïtine sulfate, la glucosamine sulfate, la diacérhéine… et surtout les injections dans l’articulation d’acide hyaluronique. Le maintien d’une activité physique régulière (marche…) est important. Des exercices de renforcement musculaire peuvent être utiles également. Bien entendu, les traitements pour la douleur (antalgiques) voire, dans certains cas, les anti-inflammatoires, ont leur place. Bon courage

[Question]
Bonjour, Je suis âgée de 37 ans et diagnostiquée depuis septembre 2017 d’une polyarthrite rhumatoïde séronégative. Je suis actuellement sous nordimet 25mg par voie cutanée. Malheureusement mes mains sont toujours oedemiques et douloureuses. Peut-on prendre une dose supérieure à 25mg sachant que je pèse 111 kg ? Qu’es ce que la biothérapie ?
Merci pour votre attention.
[Réponse]
Bonjour, il est possible d’augmenter la dose jusqu’à 30 mg par semaine mais il faut en discuter avec votre rhumatologue. Si le traitement n’est pas suffisant, il est possible de recourir à d’autres traitements de fond. Cela dépend de la sévérité de votre rhumatisme. Si votre rhumatisme est très actif et/ou présente des critères de sévérité, le recours à une biothérapie est possible. Contrairement au nordimet, c’est un traitement plus ciblé, qui agit sur un mécanisme précis de la maladie. Plusieurs biothérapies sont disponibles dans la polyarthrite rhumatoïde. Le choix de la molécule dépend de nombreux facteurs tout comme l’indication à ce type de traitement. Le mieux est que vous en discutiez avec votre médecin traitant et votre rhumatologue. Bon courage à vous

[Question]
Bonsoir Messieurs, Quel est le petit « truc » qui  oriente vers un rhumatisme psoriasique, lorsque tous les examens biologiques (crp,vs, hlB27 ) et radiologiques (scanner,  radio et IRM) s’avèrent « négatifs » dans le cadre de douleurs de type et d’horaire inflammatoire axiales et périphériques ?
Je vous remercie. Cordialement
[Réponse]
Bonjour, c’est une situation que l’on rencontre régulièrement. Il n’y a malheureusement pas de petit « truc ». Le diagnostic est avant tout basé sur des éléments cliniques (type de douleur, localisation des douleurs…). La négativité des examens biologiques et d’imagerie n’exclut pas le diagnostic. Si un ou plusieurs de ces examens sont positifs, ils servent avant tout à conforter le diagnostic.

[Question] Bonjour, merci d’ouvrir le débat sur la spondy bien mal connue. Comme vous pouvez vous en douter j’ai une SPA. Merci de vos réponses
[Réponse]
Bonjour, les réponses figurent après chacune de vos questions. Bon courage à vous

  • Quels sont les symptômes les plus fréquents et l’âge d’apparition ?
    Douleurs touchant en règle le dos et le bassin mais aussi dans certains cas les articulations et les insertions des tendons (douleurs des talons..) qui réveillent la nuit, maximales le matin, s’estompant dans la journée et avec  l’exercice (modéré)
  • Quelle est l’évolution de celle-ci ?
    Il existe différentes formes de spondyloarthrite dont l’évolution est très variable et difficile à prédire
  • Est-ce que cela peut entrainer une dépression ?
    Dans certains cas, une dépression peut être associée du fait d’un vécu difficile de la maladie, des douleurs, du retentissement sur la vie professionnelle, sociale
  • Quels médicaments sont conseillés ?
    Tout dépend de la forme clinique car il y a plusieurs type de spondyloarthrite
  • Quid des antis TNF ? Les antis TNF peuvent-ils entrainer des uvéites, infections urinaires, abimer l’urètre, causer des cors au pied ou anomalies ?
    Lorsque les traitements classiques sont inefficaces, le recours aux biomédicaments comme les anti-TNF est une option. Parfois, ils peuvent entraîner des effets dits paradoxaux comme les uvéites mais en règle, ce sont aussi des traitements efficaces sur les uvéites. Ces traitements demandent un suivi rapproché pour détecter tout effet secondaire. Une éducation au traitement est indispensable pour bien le gérer en cas d’évènement intercurrent (fièvre,…)
  • Le sans gluten est-il conseillé ?
    Il n’y a pas de preuve scientifique de son efficacité mais certains patients ont rapporté des effets bénéfiques.
  • Quid de la libido ?
    La maladie tout comme certains traitements peuvent diminuer la libido.
  • Quels sont les sports conseillés et déconseilles ?
    Il n’y a pas de contre-indication au sport sous réserve qu’il y ait une bonne maîtrise des gestes techniques. L’activité physique régulière est fortement conseillée. Des sports comprennent beaucoup d’exercices d’étirements sont recommandés.
  • Est-ce héréditaire ?
    Ce n’est pas une maladie génétique mais il existe une prédisposition familiale. D’autres facteurs interviennent dans le développement de la maladie.
  • A part le HLAB27 existe-t-il un autre test ?
    Non pas il n’existe pas d’autre test génétique.
  • A quoi est du la fatigue intense ?
    Plusieurs facteurs (douleur chronique, troubles du sommeil, absence d’activité physique, certains traitements..) sont impliqués dans la fatigue.
  • Pourquoi peu de médecin arrive à faire un diagnostic ?
    Le diagnostic est parfois tardif car la présence du HLA B27 n’est pas suffisante pour poser le diagnostic et les radiographies sont souvent normales au début. Il est lié aussi au fait qu’il existe différentes formes de la maladie et que certaines d’entre elles miment d’autres maladies (auto-immunes, fibromyalgie…).
  • Un vaccin est-il en projet ?
    Non à notre connaissance.

[Question]
Bonjour, Tout d’abord merci de nous donner la possibilité de vous poser des questions par ce biais. J’aimerais savoir si les rhumatismes inflammatoires peuvent faire beaucoup souffrir sans pour autant laisser de traces sur les clichés ? (radios, scintigtaphie, irm). Merci. Très cordialement
[Réponse]
Bonjour, effectivement, les rhumatismes peuvent entraîner des douleurs importantes alors qu’il n’y a aucune anomalie sur les examens d’imagerie. L’absence de « traces «  sur les clichés est en général une bonne nouvelle. Cela signifie en général que le rhumatisme n’est pas trop agressif et qu’il n’altère pas vos articulations, ce qui est important pour préserver l’utilisation de vos articulations sans limitation des mouvements, sans handicap irréversible. Bon courage à vous

[Question]
Bonjour, Je suis âgée de 67 ans et je souffre depuis plusieurs années de rhumatismes non identifiés. La rhumatologue qui me suivait parlait de problèmes à la fois mécaniques et rhumatismaux. Les douleurs ont été contenues grâce à une injection hebdomadaire de methotrexate. Il y a deux ans et demi j’ai fait une anémie sévère ayant nécessité la perfusion de 2 pochons de sang. Des investigations digestives, gynécologique ont été réalisées. Pas de trace d’hémorragie mais présence d’une importante hernie hiatale et d’une importante varice œsophagienne. A ce moment le traitement par méthotrexate a été arrêté et mon généraliste ne souhaite pas me prescrire d’anti inflammatoire par crainte de saignement digestif. Malgré la supplémentation quotidienne en fer, je suis toujours en dessous du minima et ressens une fatigue chronique. Ma qualité de vie s’en trouve dégradée à cause des douleurs diurnes et nocturnes (des lombaires jusqu’aux pieds) qui limitent mon activité et ma mobilité. J’ai pris du poids. Me sont prescrits deux épisodes par mois de 5 j de cortisone qui diminuent les douleurs mais sont insuffisants. Dans cette situation qu’est ce qui pourrait être envisagé pour me soulager en tenant compte du problème d’anémie ? Vous remerciant par avance de vos conseils éclairés. Bien cordialement.
[Réponse] Bonjour Madame, Il est difficile de vous apporter une réponse précise car nous n’avons pas suffisamment d’éléments. Tout dépend de la nature de votre rhumatisme et de l’importance de votre anémie. Il y a d’autres traitements de fond disponibles mais leur prescription dépend du type de rhumatisme et des pathologies associées (anémie…). le mieux est d’en discuter avec votre rhumatologue. Si les anti-inflammatoires ne peuvent être prescrits, les antalgiques sont une option. Là encore, nous vous invitons à en parler avec votre médecin généraliste. Bon courage à vous. Bien cordialement