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Dysfonction érectile

La dysfonction érectile est l’incapacité persistante ou récurrente à obtenir ou maintenir une érection permettant un rapport sexuel satisfaisant, au cours d’une durée minimale de trois mois.

Elle peut être responsable d’une véritable souffrance du patient et/ou du couple.

La prévalence de la dysfonction érectile augmente avec l’âge et concerne 20 à 40% de la population à partir de 60 ans.

Etiologie

L’âge est un facteur de risque de dysfonction érectile. Elle est souvent associée à de nombreuses comorbidités : diabète, hypertension artérielle, maladie cardio-vasculaire (syndrome coronarien, AVC, artériopathies), obésité, syndrome métabolique, tabagisme, maladie psychiatrique ou troubles psychologiques. La dysfonction érectile est un des premiers symptômes pouvant annoncer une maladie cardio-vasculaire. Un bilan cardiologique est parfois indiqué lors du diagnostic. Habituellement la dysfonction érectile est divisée en causes psychogènes ou organiques (neurogéniques, artérielles, caverneuses, hormonales ou iatrogènes). La réalité est souvent plus complexe avec présence d’un tableau mixte entremêlant cause psychogènes et organiques.

Le service d’urologie du CHU propose un parcours adapté à chaque patient, avec la participation de plusieurs professionnels dédiés.

Ils permettent de prendre en charge l’ensemble des facette de la dysfonction érectile :

Médecins andrologues

Infirmière spécialisées en sexologie

Psycho-sexologue

Les examens réalisés

En plus du suivi psychologique pouvant être mis en place, l’ensemble des traitements médicaux pourra être discuté. Ces traitements sont :

  • Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE-5), traitement de référence en première intention, qui agissent comme des facilitateurs de l’érection en cas de stimulation sexuelle (augmentation de la myorelaxation intracaverneuse et donc du remplissage des corps érectiles à l’origine de l’érection)
    Ex : sildénafil (Viagra), tadalafil, avanafil, vardénafil
  • les injections intra-caverneuses ou intra-urétrales de prostaglandines E1
    Ex : Vitaros, Edex
  • le vacuum
    Ces techniques sont parfois complexes à appréhender pour le patient, d’où la présence d’ infirmières spécialisées à temps plein au sein du service d’urologie. Elles assurent des consultations dédiées à l’apprentissage de ces techniques afin de permettre au patient de les comprendre et d’obtenir ainsi une meilleure efficacité

 

A noter : les traitements de la dysfonction érectile sont remboursés pour des indications précises, ce qui peut peser dans le choix du traitement.

La chirurgie

En cas d’échec des traitements médicaux il pourra être discuté avec le professionnel de santé et selon les patients d’une prise en charge chirurgicale avec la pose d’un implant pénien (ou prothèse pénienne).

Cette solution est associée à des taux de satisfaction supérieurs à 90%. Son caractère définitif incite le plus souvent à la choisir en dernier recours.

L’équipe

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