Quiz médicament

La concordance entre les médicaments présents dans le pilulier et la prescription doit être vérifiée à chaque modification de prescription. Avant chaque administration proprement dite, la concordance prescription, médicament du pilulier est contrôlée.

Les traitements personnels des patients doivent être rangés dans l’armoire à pharmacie dans un tiroir prévu à cet effet ou dans un endroit fermé à clef. Les traitements doivent être identifiés au nom du patient.

Toutefois si le prescripteur a notifié son accord par écrit, c’est à dire les a mentionné sur la prescription, ils seront alors prescrit et administrés selon les même règles que les médicaments disponible au CHU. Le patient pourra les gérer lui-même sous réserve de l’accord du prescripteur et s’il est en chambre particulière. Dans le cas contraire, ils lui seront retirés afin d’éviter tout accident de surdosage ou d’interaction. Ils lui seront restitués lors de sa sortie seulement s’ils sont toujours prescrits (Gedi 29306).

Lorsque le traitement prescrit n’est pas disponible dans les plus brefs délais dans l’établissement, je peux utiliser le traitement personnel du patient, le temps que la pharmacie puisse s’approvisionner. Le délai maximum d’approvisionnement d’un traitement absent au livret thérapeutique est de trois jours.

Dans certains cas particuliers (ex : contraceptif) et sur prescription médicale, le traitement personnel du patient peut être utilisé.

Lorsque le traitement prescrit n’est pas disponible, je note « non fait » en regard de la prescription et j’effectue une commande. J’informe le prescripteur et le patient.

L’IDE est responsable de l’approvisionnement de l’armoire à pharmacie à l’administration des médicaments (préparation, administration à proprement dite et surveillance des traitements).

Lorsque le médicament n’est pas disponible au CHU, l’IDE doit en informer le médecin prescripteur afin de trouver une correspondance dans le livret thérapeutique (cf. Vidal Hoptimal)

Le médecin peut éventuellement faire une ordonnance nominative justifiant sa prescription s’il n’y a pas d’autre alternative.

Lorsque le patient ne peut pas prendre son traitement sous sa forme habituelle, l’IDE ou le médecin doit chercher une forme plus adaptée ou une correspondance dans le livret thérapeutique (cf. Vidal Hoptimal). L’IDE informe le médecin. Le guide des médicaments écrasables doit être consulté (Gedi 6008).

Lorsqu’un médecin réalise une prescription orale elle ne peut être acceptée qu’exceptionnellement et uniquement dans le cadre d’une situation d’urgence.

Les responsabilités de l’infirmière et du médecin sont alors engagées. Le médecin devra confirmer par écrit systématiquement et dès que possible sa prescription même si elle est conforme à un protocole écrit et validé dans le service.

Un médicament doit être tracé après l’administration, en temps réel.

Les traitements en gouttes et en solution buvable peuvent être utilisés pour plusieurs patients. Il est impératif de contrôler les noms des médicaments, leur dosage, leur péremption et la date d’ouverture sur le flacon.

Il est nécessaire de respecter le couple médicament-instrument de mesure (pipette, cuillère mesure ou compte-gouttes), les graduations de ces dispositifs de dosage étant différents d’un produit à l’autre.

Pour les formes injectables à multiples utilisations (ex : stylo à insuline), le flacon est à l’usage d’un seul patient et doit être identifié avec une étiquette patient (Gedi 12724).

Lorsque l’infirmière constate une erreur médicamenteuse même sans conséquence apparente pour le patient, le prescripteur doit en être informé le plus rapidement possible, de même que le patient.

Ces informations doivent être transmises à l’infirmière du quart suivant afin de poursuivre  la surveillance du patient.

Le cadre de santé est informé de la survenue de l’événement indésirable.

Un signalement d’événement  indésirable lié aux soins doit être également effectué.

La législation concernant les substances, préparations, médicaments classés comme stupéfiants ou soumis à la réglementation des stupéfiants est rigoureuse (arrêté du 12 mars 2013).

Gedi 27584  Stupéfiants et produits assimilés aux stupéfiants : Circuit mis en œuvre au CHU-Hôpitaux de Rouen.

Vous pouvez retrouver le guide des bonnes pratiques du médicament sur Gedi 043.