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La prise en charge de l’obésité en 2015 : avis d’experts

La prise en charge de l’obésité : les réponses à vos questions dans le cadre de l’Avis d’experts de mai 2015, organisé à l’occasion de la journée européenne de l’obésité

Nos expertes

Nos expertes vous répondent

[Question]
Je suis obèse depuis plusieurs années déjà ! 1m55 pour 82kilos. J’ai essayé le sport mais après des maux de dos à répétition et en ce moment une cheville cassée, j’ai dû résilier mon abonnement malheureusement ! J’essaie de couper les portions de moitié, de faire attention à ce que je mange. Je ne perds pas un gramme… décourageant. On me dit que je ne suis « pas assez grosse » pour une bypass ou un anneau gastrique. Je suis découragée. Que me conseillez-vous ?
[Réponse]
L’obésité est une maladie chronique avec des causes multiples. Pour bien la prendre en charge, il faut comprendre ce qui vous a amené à prendre du poids.
L’alimentation et l’activité physique ne sont pas les seuls facteurs à prendre en compte pour perdre du poids. La gestion des émotions, l’hérédité, certains dérèglements hormonaux, … sont aussi des causes. Ainsi, il serait intéressant d’avoir une évaluation puis un suivi multidisciplinaire avec un médecin nutritionniste, un diététicien, un psychologue, … afin de bien vous accompagner dans votre démarche en prenant en compte tous les facteurs qui vous ont amené à cette obésité.
L’obésité est une maladie dont la prise en charge est longue: elle se compte en années. Un suivi régulier est indispensable pour vous soutenir et rester motivée, sans vous décourager.
En ce qui concerne la chirurgie de l’obésité, en effet, votre Indice de Masse Corporelle est égal à 34; il est donc trop faible pour prétendre à une telle opération.
Le Centre Spécialisé Obésité Haut-Normand peut tout de même vous proposer des structures de prise en charge médicale près de chez vous pour vous accompagner à perdre du poids autrement.
N’hésitez pas à nous écrire pour plus de renseignements : caroline.meret@chu-rouen.fr

[Question]
Je suis actuellement en surpoids et j’aimerais y remédier. Ma question est de savoir si vous pouvez m’aider ? Et si oui comment procéder.
[Réponse]
Vous pouvez calculer votre Indice de Masse Corporelle. Cela permettra d’orienter votre prise en charge.
L’IMC correspond à votre poids divisé par votre taille au carré.
Ainsi, si votre IMC est entre 25 et 30, vous êtes en surpoids. Une prise en charge avec votre médecin traitant et un diététicien peut être suffisante.
IMC entre 30 et 35, vous êtes en obésité de grade 1
IMC entre 35 et 40, vous êtes en obésité de grade 2
IMC supérieur à 40, vous êtes en obésité de grade 3.
Si vous êtes en situation d’obésité, une prise en charge spécifique peut vous être proposée.
Le Centre spécialisé Obésité de Haute-Normandie regroupe différentes structures dans la région:
Dans l’agglomération rouennaise :
– le CHU-Hôpitaux de Rouen, centre de référence (consultations multidisciplinaires)
– l’hôpital de la Croix-Rouge à Bois-Guillaume (programme ambulatoire en hôpital de jour ou en hospitalisation traditionnelle)
– la clinique Saint Hilaire à Rouen (programme ambulatoire)
Près d’Evreux :
– l’hôpital de la Musse à Saint Sébastien de Morsent (hospitalisation en hôpital de semaine et consultations)
Près du Havre :
– la clinique des Jonquilles à Gainneville (programme ambulatoire en hôpital de jour ou en hospitalisation traditionnelle)
Pour la prise en charge pédiatrique, l’ADAPT à Saint Aubin les Elbeuf et la Musse ont des programmes spécifiques. La Pédiatrie du CHU a ouvert un hôpital de jour.
Suivant où vous habitez, vous pouvez les contacter pour faire une demande prise en charge.

[Question]
J’ai eu un bypass le 24 septembre 2014 au CHU de Rouen. A ce jour je suis à une perte de 43 kg. J’aimerai encore en perdre 10. Quand vais-je pouvoir prétendre au body lift ou l’abdominoplastie et quelles sont les modalités de prise en charge ainsi que les démarches à suivre ?
[Réponse]
L’amaigrissement massif lié à la chirurgie de l’obésité peut en effet donner lieu à des séquelles esthétiques telles que l’affaissement de la peau au niveau du ventre (tablier abdominal) ou de la face interne des bras et des jambes. Une prise en charge en chirurgie plastique ne peut être envisagée qu’au minimum un an après la chirurgie bariatrique, et au mieux lorsque la perte de poids est stabilisée (c’est à dire entre un et demi et deux ans après l’intervention).
Le chirurgien plastique qui vous reçoit fait alors le point avec vous sur ce qui vous gêne sur le plan fonctionnel (pour bouger, faire du sport) et sur le plan psychologique.
Plus l’indice de masse corporel est bas, moins le risque opératoire sera élevé. Le sevrage tabagique est souvent imposé avant ce type de chirurgie car on sait que le tabagisme peut favoriser certaines complications post-opératoires. La prise en charge par la sécurité sociale de ce type d’intervention est soumise à accord préalable.
Le service de chirurgie plastique du CHU de Rouen réalise ce type d’intervention. Vous devez y être adressé par le médecin nutritionniste ou endocrinologue qui vous suit.

[Question]
J’ai 20 ans je pèse 70 kilo pour 1m66. Je voudrais savoir combien de kilos je devrais faire et quel régime adapté. Je vous remercie cordialement
[Réponse]
Il n’existe pas de poids idéal. Pour savoir si votre poids est satisfaisant par rapport à votre taille, il est nécessaire de calculer votre Indice de masse corporelle (IMC). Votre IMC est égal à 25.4, ce qui correspond à un très léger surpoids. En effet, l’IMC est classé ainsi :
IMC < 19 correspond à une insuffisance pondérale
19 < IMC < 25 correspond à un poids normal
25 < IMC < 30 correspond à un surpoids
30 < IMC correspond à une obésité
Ainsi, vous ne devez pas faire de « régimes » qui d’ailleurs ne sont pas recommandés pour perdre du poids car souvent trop restrictifs et pourvoyeurs de frustrations (du fait des interdits alimentaires). Un équilibre alimentaire au long cours et une activité physique régulière devrait être suffisants pour que votre IMC se normalise en dessous de 25. Afin de faire le point sur votre alimentation, il serait peut-être intéressant de consulter un diététicien ou un médecin nutritionniste qui vous apportera quelques conseils adaptés à votre mode de vie.

[Question]
J’ai été opérée il y a 6 ans d’un bypass gastrique au CHU de Rouen. Je suis suivi par le Dr Folope. Avant l’opération je pesais 136 kg et un an après j’étais arrivée à 70 kg. Je peux enfin vivre normalement. Si vous avez besoin de quelqu’un pour partager cette expérience, je suis à votre disposition.
[Réponse]
Merci de votre témoignage. Il est en effet important que les gens qui veulent se faire opérer de l’obésité puissent échanger avec des personnes qui ont vécu cette expérience.

[Question]
Je suis une maman de 5 enfants, après mes 4 accouchement je retrouvais ma taille 38/40 et à ma dernière grossesse je n’ai rien perdu, pire je prends. J’en ai parlé avec mon médecin qui m’a dirigé vers une nutritionniste mais rien n’y fait je ne perds pas un gramme. Le problème c’est que maintenant je n’ose même plus sortir en famille. Ça joue énormément sur mon couple. Je ne peux même plus me mettre en maillot de bain car j’ai honte de mon corps et je ne peux même pas me regarder dans une glace tellement que je me trouve grosse. C’est pour cela que je viens vers vous pour savoir ce que je peux faire.
[Réponse]
Je vous remercie de votre attention. L’une des causes de prise de poids souvent évoquées chez les femmes est la grossesse.
Si le suivi avec le nutritionniste n’a pas été suffisant, il apparait intéressant de vous proposer une prise en charge multidisciplinaire pour prendre en compte d’autres éléments que l’alimentation (dont l’activité physique et l’aspect psychologique). Il serait aussi utile que vous réalisiez un bilan complet. Suivant l’endroit où vous habitez, nous pourrons vous proposer une structure adaptée.
En ce qui concerne l’image de soi, l’obésité entraîne bien souvent une mauvaise estime de son corps. Il est difficile de se regarder et on appréhende le regard des autres. Là encore, une prise en charge pluridisciplinaire avec un suivi psychologique vous permettra d’apprendre à accepter votre corps tel qu’il est aujourd’hui: vous pourrez ainsi sortir, vous oserez bouger, et au final cela vous aidera à perdre du poids.
N’hésitez pas à nous contacter pur plus de renseignements : caroline.meret@chu-rouen.fr

[Question]
Bonjour, peut-on faire une des opérations gastriques, et laquelle est recommandée lorsqu’on a une hyperthyroïdie et une hernie hiatale de l’estomac ?
[Réponse]
Lorsqu’on a une hyperthyroïdie (= hyperfonctionnement de la glande thyroïde), les taux d’hormones thyroïdiennes doivent être stabilisés grâce à un traitement avant d’envisager une chirurgie de l’obésité. Une fois que la maladie est traitée, ce n’est pas une contre-indication à être opéré.
La hernie hiatale, qui correspond à un passage d’une portion de l’estomac dans le thorax, est fréquente en cas d’obésité du fait de l’hyperpression abdominale souvent présente. En général, elle ne constitue pas non plus une contre-indication à réaliser une chirurgie de l’obésité. Il faut cependant en discuter avec le chirurgien car c’est lui qui prendra la décision d’opérer et du type de chirurgie à proposer en tenant compte de différents facteurs (dont la sévérité de la hernie hiatale mais aussi le grade de l’obésité et le comportement alimentaire).

[Question]
Je voudrais savoir pourquoi les solutions chirurgicales contre l’obésité ne sont accessibles qu’aux personnes qui dépassent un IMC très important. Je trouve dommage que ces solutions ne soient pas proposer à des personne comme moi présentant un IMC inférieur à 35 (mais supérieur à 30 tout de même !) et qui n’arrive pas à maigrir seule. Est-ce que cela va changer ? Merci de votre réponse.
[Réponse]
Les chirurgies de l’obésité ne sont proposées qu’aux personnes ayant un IMC > 35 avec des complications (comme le diabète, l’hypertension ou encore de l’arthrose) ou aux personnes ayant un IMC > 40 car de telles situations d’obésité ont un impact très péjoratif sur la qualité et l’espérance de vie des patients. Les chirurgies sont donc destinées aux patients qui ont un risque élevé de complications liées à leur obésité, le bénéfice de l’opération étant alors estimé plus important que le risque opératoire. Ces opérations ne sont pas proposées systématiquement: elles doivent être bien préparées en amont avec une prise en charge médicale d’au moins 6 mois pour apprendre à changer son mode de vie. En aucun cas ces opérations ne sont miraculeuses: elles demandent aux personnes beaucoup de motivation et de persévérance pour maintenir les bonnes habitudes d’hygiène de vie (alimentation équilibrée et exercice physique) sur le long terme.
La Haute Autorité de Santé a estimé que les personnes ayant un IMC < 35 ont un risque trop élevé par rapport aux bénéfices de faire l’opération, ce qui explique que vous ne pouvez pas y prétendre.
Nous pouvons vous proposer un suivi médical pour vous accompagner dans votre démarche de perte de poids.
Pour plus de renseignements, vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : caroline.meret@chu-rouen.fr

[Question]
En septembre 2010, à 140kg, j’ai subi une sleeve pour perdre du poids et pouvoir me faire opérer des genoux qui sont usés. En 2 ans, j’ai perdu 50kg. Suite à un conflit familiale et une dépression, j’ai repris petit à petit du poids et pesais en octobre 2014 109kg. La dépression étant de plus en plus forte, j’ai pris 20kg entre octobre 2014 et février 2015. Actuellement, je fais partie du protocole de cardio forme à la clinique St Hilaire depuis mi-février jusqu’au 04/06/15, mais je n’ai perdu que 6 kg, ce qui est insuffisant pour m’opérer de mes genoux qui me font souffrir et je dois marcher avec des cannes. Mes genoux sont entourer de graisse et aucun chirurgien ne veut m’opérer et j’ai même eu une réflexion que dans peu de temps je serai en fauteuil. J’ai 52 ans je ne veux pas me faire opérer à nouveau pour transformer ma sleeve en by-pass. Cette première intervention je l’ai ressentie comme une mutilation de mon corps, quelle peut être la solution pour moi ? J’ai eu aussi entre 2005 et 2007 un anneau que je n’ai pas supporté lors des serrages et il s’est déplacé à deux reprises, donc opération en urgence à chaque fois
[Réponse]
D’après votre témoignage, il semble que vous gérez vos émotions à travers l’alimentation, comme beaucoup de personnes d’ailleurs. Il serait donc intéressant d’apprendre à apaiser ces émotions autrement, afin de stabiliser votre poids puis d’entamer ensuite une perte pondérale. Pour cela, une prise en charge avec un psychologue est recommandée.
En parallèle, vous pouvez continuer Cardio form’ qui est un très bon programme de reprise d’activité physique adaptée, destiné aux personnes adultes obèses avec facteurs de risque cardiovasculaire. Même si vous perdez peu de poids, ce programme permet d’entretenir votre forme physique en maintenant votre masse musculaire. De plus, il permet d’échanger avec d’autres personnes en obésité et d’être accompagné par des professionnels de santé.
En ce qui concerne les chirurgies de l’obésité, il est important d’avoir un suivi chirurgical, médical, diététique et psychologique par la suite pour éviter de reprendre du poids. En effet, des évènements de vie difficiles ou la reprise de mauvaises habitudes peuvent limiter, sur le long terme, le bénéfice attendu de la chirurgie.
Dans votre cas, comme vous le dites très bien, la transformation de votre sleeve gastrectomie en by-pass n’est peut-être pas la meilleure solution car vous avez déjà eu deux interventions pour votre obésité. Il convient plutôt d’entamer un travail psychologique sur ce qui vous a amené à prendre du poids. Cela prendra du temps mais il est important de comprendre la ou les causes de votre obésité pour vous aider ensuite à perdre du poids durablement.

[Question]
En obésité morbide, depuis plusieurs années, j’ai commencé à être suivi par l’hôpital Saint-Julien dans le cadre d’un protocole. Être prise en charge était pour moi une bouffée d’oxygène. Sauf que dans le même temps j’ai retrouvé un emploi et mes horaires ne correspondaient plus avec les heures de rendez-vous : on m’a gentiment fait comprendre que retrouvé un travail mettait fin à mon suivi. Quelle déception pour moi d’être abandonnée. Il faut avouer que les créneaux sont très restreints : du lundi au vendredi et pas après 15h ! J’aimerais que l’accueil se fasse sur une période plus étendue. Quelles solutions pour moi ?
[Réponse]
En effet, la prise en charge de l’obésité au CHU-Hôpitaux de Rouen se fait sur des créneaux de journée uniquement. Cependant, sur le site de Charles-Nicolle, dans le service de Nutrition, les créneaux-horaires sont un peu plus larges que sur le site de Saint julien. N’hésitez pas à nous contacter au 02 32 88 81 22 pour prendre rendez-vous avec un médecin nutritionniste en expliquant votre démarche.

[Question]
Quel bilan réaliser en préconceptionnel ou en prénatal pour une femme enceinte avec antécédent de chirurgie bariatrique ? Quels conseils et vers quels professionnels orienter une femme enceinte obèse ?
[Réponse]
Quelle que soit l’intervention de chirurgie de l’obésité pratiquée (anneau gastrique, sleeve gastrectomie ou by-pass), il y a un risque de développer des carences nutritionnelles.
Ces carences peuvent être très délétères en cas de grossesse car elles peuvent avoir des effets néfastes sur le développement du fœtus. C’est pourquoi on recommande d’attendre au moins un an après la chirurgie de l’obésité avant d’envisager une grossesse, afin que la perte de poids (très importante au début) se stabilise et que le corps se remette de cet amaigrissement massif. Il faut donc garder à l’esprit qu’en cas d’antécédent de chirurgie bariatrique, avant d’arrêter la contraception, il est indispensable de réaliser un bilan sanguin pour dépister des carences nutritionnelles qui seront alors supplémentées. Durant la grossesse, la sage-femme ou l’obstétricien doit être averti(e) de l’antécédent de chirurgie de l’obésité, ce qui lui permettra de surveiller un certain nombre de paramètres, dont le bilan sanguin pour vérifier l’absence de carences.
La femme enceinte obèse (qui n’a pas bénéficié de chirurgie bariatrique) doit également bénéficier d’un suivi gynéco-obstétrical attentif. Le suivi par une diététicienne est conseillé afin de limiter la prise de poids. Une recherche de diabète gestationnel doit être réalisée.

[Question]
Mon enfant est suivie à Charles-Nicolle pour une hyperplasie congénitale des glandes surrénales. Elle est aujourd’hui âgée de 15 ans. Elle est en obésité morbide depuis plus de 3 ans. Je voudrais savoir quel recourt on peut avoir (anneaux gastrique, sleeve ou autre) car depuis plus de 3 ans je demande de l’aide au niveau de ses médecins qui la suivent régulièrement sans aucune réponse de leur part nous ne savons plus quoi faire et sommes dans l’inquiétude de la santé de ma fille ! Elle ne veut aujourd’hui plus prendre son traitement qui est vitale pour elle.
[Réponse]
Votre fille a besoin d’aide dans le cadre d’une prise en charge multidisciplinaire associant pédiatre, diététicien et psychologue. Elle a en effet deux maladies chroniques (hyperplasie congénitale des surrénales et obésité) qui peuvent être difficiles à affronter de façon générale, et encore plus à l’adolescence.
Dans le cadre du CSO, il existe au CHU de Rouen la possibilité de réaliser en Pédiatrie un bilan complet relatif à l’obésité en Hôpital de Jour. Cela donnera à votre fille l’occasion de rencontrer différents intervenants qui la prendront ensuite en charge régulièrement.
La chirurgie de l’obésité n’est réservée, sur recommandation de la Haute Autorité de Santé, qu’aux adultes. En effet, un amaigrissement massif peut être délétère chez l’enfant sur le plan de la croissance. De plus, ce type de chirurgie occasionne un changement radical et définitif de la façon de s’alimenter (en petite quantité, de manière fractionnée). Il apparaît donc peu éthique de proposer un tel traitement à des enfants.
Néanmoins, dans des situations d’obésité extrêmes, ce genre de traitement peut tout de même être discuté chez l’adolescent, lorsque la prise en charge médicale bien conduite a échoué et que l’obésité met gravement en péril à court terme la santé de l’enfant ou de l’adolescent. Cette démarche se fait toujours après une concertation multidisciplinaire.
Si vous souhaitez prendre contact avec l’hôpital de jour « obésité » de pédiatrie, merci d’adresser un mail à caroline.meret@chu-Rouen.fr

[Question]
J’ai été opérée d’un bypass en février 2010. 1 an après je suis tombée enceinte. Pendant ma grossesse, on m’a répété qu’il fallait que je mange car mon bébé était trop petit. J’ai donc accouché en novembre 2012 d’un petit bébé prématuré. Depuis, je n’ai pas perdu le poids pris pendant ma grossesse et mon estomac s’est réagrandis. Je voudrais savoir s’il existe une autre opération possible après un bypass ?
[Réponse]
Il n’existe pas vraiment d’autres alternatives chirurgicales après le by-pass. L’intervention de diversion bilio-pancréatique qui avait été proposée il y a quelques années a maintenant été abandonnée du fait de la très mauvaise tolérance du montage chirurgical par les patients et du risque de complications ultérieures très important.
Compte – tenu de votre histoire, il apparaît important de refaire le point sur les éléments qui vous ont fait reprendre du poids, grâce à une évaluation globale (diététique, nutritionnelle, psychologique). Si vous le souhaitez, vous pouvez adresser un mail à caroline.meret@chu-Rouen.fr et nous vous indiquerons les structures de prise en charge proches de votre domicile qui pourraient vous aider.