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Cancer du col de l’utérus

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Vous avez une lésion pré-cancéreuse du col de l’utérus? Des saignements après les rapports sexuels? une biopsie positive ?
Sur avis de votre médecin traitant, gynécologue ou sage femme, l’équipe de La Maison du pelvis est là pour vous accompagner tout au long de votre parcours de soin.

La Maison du pelvis regroupe :

  • une équipe de chirurgiens onco-gynécologues,
  • deux secrétaires
  • deux infirmières d’annonce.
  • Cette équipe prend spécifiquement en charge les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus ou de lésions pré-cancéreuses du col avant ou après l’établissement du diagnostic. 

 

Quelques chiffres

En France : 2920 nouveaux cas en 2018

  • Age moyen au diagnostic : 51 ans
  • Cause virale dans quasi 100% des cas
  • Facteurs de risque : une infection chronique par le papillomavirus, tabac, immunodépression, absence de vaccination anti-HPV, absence de suivi par frottis…
  • Origine : L’infection par papillomavirus va persister, des lésions précancéreuses vont se développer qui, si non traitées, vont se transformer progressivement en cancer (10 ans après l’infection).

Notre accompagnement

Votre parcours

La consultation d’accueil et de diagnostic se déroule tous les jeudis

  1. Vous rencontrerez un chirurgien gynécologue pour un examen clinique.
  2. Le jour même, vos examens radiologiques (IRM pelvienne/ scanner ou Pet-scanner) sont relus ou programmés avec un radiologue. Les biopsies seront réalisées en consultation si non faites. Une colposcopie pourra être organisée si nécessaire.
  3. Vous rencontrerez une infirmière d’annonce afin d’organiser au mieux la prise en charge thérapeutique et les soins associés si le diagnostic de cancer est avéré.
  4. Le traitement dépend du stade :
  5. Pour les stades précoces, le traitement est chirurgical, plus ou moins associé à une curiethérapie. Elle peut préserver la fertilité ou non selon le stade.
  6. Pour les stades avancés, un traitement par radiothérapie-chimiothérapie est recommandé puis par curiethérapie.
  7. Un comité de pathologies gynécologiques est organisé avec le Centre Henri-Becquerel pour adapter au mieux votre traitement.
  8. Les traitements associés (radiothérapie – chimiothérapie- immunothérapie) sont effectués au Centre Henri-Becquerel ou au plus près de votre domicile. La curiethérapie est réalisée au Centre François Baclesse.
    Des essais thérapeutiques peuvent également vous être proposés.

 

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Suivi après cancer

  • Tous les 4-6 mois pendant 5 ans : une surveillance alternée est réalisée par les chirurgiens gynécologues du CHU et les médecins oncologues/radiothérapeutes du Centre Henri-Becquerel avec un examen clinique, puis annuellement.
  • Tous les ans : IRM ou pet-scanner si nécessaire

Prendre rendez-vous

  • Quand prendre rendez-vous ?
    Sur avis de votre médecin traitant, gynécologue ou sage femme uniquement, en cas de :
    • une lésion pré-cancéreuse du col de l’utérus
    • des saignements après les rapports sexuels
    • une biopsie positive
  • se trouve La Maison du pelvis ?
    1er étage du service de gynécologie-obstétrique, bâtiment Martainville, hôpital Charles-Nicolle
  • Nos coordonnées
    Tél : 02 32 88 89 42
    Mail : maisonduseinpelvis@chu-rouen.fr

Le dépistage du cancer du col de l’utérus

La vaccination n’élimine pas totalement le risque de développer un cancer du col de l’utérus, d’où l’importance du dépistage. Il permet de dépister des lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses et de les traiter à un stade précoce. Depuis 2019, les moyens de dépistage ont changé selon l’âge des femmes :

  • Un dépistage par frottis cervico-utérins de 25 à 29 ans
    2 frottis à 1 an d’intervalle puis un nouveau dépistage 3 ans plus tard si les résultats des 2 premiers sont normaux.
  • Un dépistage par test HPV de 30 à 65 ans
    1 test HPV 3 ans après le dernier frottis normal, ou dès 30 ans si pas de test antérieur, puis tous les 5 ans.

Le test, remboursé par la sécurité sociale, peut être réalisé par le gynécologue, le médecin généraliste ou la sage-femme (également en centre de planning familial, laboratoire de biologie médicale…)

Les Idées reçues sur le cancer du col de l’utérus

Non, c’est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente : 80% des hommes/ femmes sont touchés par ce virus au cours de leur vie.
Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de 8 localisations de cancers : col de l’utérus, vulve, vagin chez la femme, anus, oropharynx, cavité orale, larynx chez l’homme et la femme et pénis chez l’homme.

Le dernier vaccin commercialisé (Gardasil® 9) protège contre les infections à HPV, en cause dans 90 % des cancers du col de l’utérus.
Il n’élimine pas totalement le risque de développer un cancer du col de l’utérus. C’est pourquoi, le dépistage reste très important.

Le vaccin est remboursé pour les filles et les garçons de 11 à 14 ans révolus avec possibilité de rattrapage entre 15 et 19 ans.

Depuis janvier 2021, la vaccination est recommandée pour toutes les filles et tous les garçons âgés de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible entre 15 et 19 ans et jusqu’à 26 ans pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes.

Non, le frottis cervico-utérin recherche des lésions pré-cancéreuses du col : il est réalisé entre 25 et 29 ans : deux frottis à un an d’intervalle puis à 3 ans.
Alors que le test Papillomavirus recherche une infection du col au papillomavirus : il est réalisé entre 30 et 65 ans tous les 5 ans, 3 ans après le dernier frottis normal

Il peut être réalisé par : Le gynécologue, le médecin généraliste, la sage-femme, les centres de santé, les centres mutualistes, les centres de planification et d’éducation familiale, le laboratoire de biologie médicale sur ordonnance, le centre régional de coordination des dépistages des cancers

Non, cet examen est réalisé sous speculum, avec précaution afin de rester indolore.
Le frottis nécessite l’utilisation d’une brosse qui est appliquée sur le col sous speculum. Il peut générer des saignements.

Oui, il permet de détecter et traiter les cellules anormales du col de l’utérus avant qu’elles n’évoluent en cancer
Il permet de détecter 32 000 lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses du col, qui sont souvent asymptomatiques.

Le cancer du col de l’utérus n’est pas héréditaire, il est lié à une infection au papillomavirus dans la quasi-totalité des cas.
C’est un cancer qui est devenu évitable depuis 15 ans, grâce au vaccin.

Ce n’est pas un cancer de la femme âgée car l’âge médian du cancer est de 53 ans. Il touche fréquemment les femmes de moins de 40 ans.

L’équipe

Morgane Perrin, chirurgienne gynécologue

Dr Morgane Perrin

Chirurgienne sénologue

Clotilde Hennetier, chirurgienne gynécologue

Dr Clotilde Hennetier

Chirurgienne sénologue

Patrice Crochet, chirurgienne gynécologue

Dr Patrice Crochet

Chirurgien sénologue

Estelle Rosset, infirmière d'annonce en gynécologie obstétrique

Estelle Rosset

Infirmière d'annonce

Emmanuelle Neel, infirmière d'annonce en gynécologie obstétrique

Emmanuelle Neel

Infirmière d'annonce

Marion Langlard, secrétaire en gynécologie obstétrique

Marion Langlard

Secrétaire

Anita Baron, secrétaire en gynécologie obstétrique

Anita Baron

Secrétaire

L’équipe

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