Des bénéfices incontestables pour les patients et les chirurgiens
Pour les chirurgiens
Le robot chirurgical permet d’effectuer des interventions qui seraient difficiles voire non réalisables en cœlioscopie (technique chirurgicale qui permet d’opérer à l’intérieur du ventre en ne faisant que des petites incisions). On gagne en termes de rapidité, de précision et de finesse du geste. C’est également un réel confort de travail, avec une position ergonomique et une vision en 3D immersive de très bonne qualité permettant des gestes plus précis, des sutures facilitées et une meilleure agilité des instruments.
Pour le patient
On retrouve les avantages de la cœlioscopie et de la chirurgie mini-invasive, c’est-à-dire une récupération plus rapide, moins de cicatrices, de douleurs postopératoires et une réduction de la durée du séjour. Suite à une chirurgie robotique, le coût total de prise en charge du patient est donc réduit.
Zoom métier : un aide-soignant coordinateur robot
Frédéric Betzler, aide-soignant coordinateur robot
« Depuis deux ans et demi, j’ai en charge la coordination de la salle robot et j’accompagne les différentes équipes utilisatrices de la salle. Je prépare la salle opératoire pour l’arrivée de l’équipe chirurgicale, permettant un gain de temps sur le programme quotidien. J’effectue le « câblage » de la salle en branchant les différents éléments, vérifie le bon fonctionnement du système et traite la gestion des éventuels problèmes techniques. J’apporte mon aide aux équipes en installant, avec leur collaboration, le matériel et le patient puis, à la demande du chirurgien, je place le robot pour qu’il commence son opération. Je vérifie également les stocks de matériel, effectue les différents inventaires et planifie les commandes liées au robot après validation de la cadre du service.
À la fin de la procédure opératoire, je prends en charge les instruments chirurgicaux et robotiques pour les prédésinfecter avant le passage en stérilisation. La salle subit un nettoyage spécifique selon le protocole en vigueur et je la prépare pour la prochaine intervention.
Actuellement, j’élabore un guide d’utilisation robot chirurgical avec la collaboration des IBODE/IDE, chirurgiens et de l’encadrement. Celui-ci regroupe diverses informations liées au robot, avec les installations des différentes chirurgies et plus particulièrement la partie logistique/ technique (placement des éléments, câblage, préparation de la salle, habillage en stérile du robot, prédésinfection des instruments, etc.). Ce guide est une « feuille de route » pour aider et accompagner les équipes utilisatrices de la salle robot en mon absence.
Ce poste offre des missions variées et enrichissantes. Il faut à la fois travailler en équipe et savoir s’adapter à leurs demandes spécifiques tout en étant autonome pour planifier et organiser les tâches confiées. »
Sabrina Feuillolay, cadre du bloc urologie et digestif
» Le poste d’aide-soignant dédié à cette activité est un poste très exigent. Il requiert chez le professionnel, certes les savoirs attendus pour un aide-soignant au bloc opératoire, mais surtout une appétence pour les nouvelles technologies, l’informatique. Parallèlement à l’activité quotidienne, Frédéric Betzler travaille à mes côtés dans la gestion et le suivi des consommables (élaboration de statistiques, gestion/réception des commandes, …). Afin de transmettre son savoir, Frédéric Betzler forme ses collègues des autres blocs utilisateurs du robot et participe actuellement à l’élaboration d’un guide technique et logistique d’utilisation du robot, une sorte de b.a.-ba.
Ce poste d’aide-soignant très spécifique allie savoir faire professionnel initial et technicité, autonomie, communication et sérieux. Ce poste est un maillon essentiel dans le parcours patient pris en charge pour une chirurgie robot assistée. »
