L’accès aux soins gynécologiques pour les femmes en situation de handicap est compliqué. Une consultation de gynécologie dédiée aux femmes en situation de handicap a récemment été ouverte à l’hôpital de Bois-Guillaume.
Une consultation coordonnée
Cette consultation a été mise en place dans le cadre de Handiconsult en coordination avec l’UGECAM, suite à un appel à projet de l’ARS Normandie.
Chaque mardi matin, une sage-femme de la maternité Charles-Nicolle se rend à la policlinique de Bois-Guillaume pour assurer la consultation de gynécologie, avec l’infirmière coordinatrice et l’aide-soignante.
Le travail de coordination réalisé pour cette consultation permet d’assurer un suivi gynécologique, ainsi que le suivi des grossesses des femmes en situation de handicap pour qui il est difficile, voir impossible, d’avoir une prise en charge dans le cadre d’une consultation classique. Si la situation le nécessite, la patiente peut être adresser à un service plus adapté.
Cette consultation est accessible à tous types de handicap.
Handiconsult
Handiconsult met en place un parcours de soins adaptés à vos besoins afin que vous puissiez accéder aux consultations de gynécologie.
Pour cela l’infirmière coordinatrice d’Handiconsult se met en relation avec la policlinique de l’hôpital Bois-Guillaume. Elle se charge de coordonner les diverses informations de votre dossier et fait ainsi le lien entre vous, patient, et l’équipe soignante.
Ensemble, ils mettent en place en amont les aménagements qui vous sont nécessaires afin que votre consultation se passe dans les meilleures conditions.
Votre avis nous intéresse
Une évaluation de satisfaction est faite après chaque consultation, auprès de vous mais aussi des professionnels de santé, dans le but d’ajuster et d’améliorer la qualité de la prise en charge. Les perspectives sont :
- améliorer l’accessibilité aux soins et éviter les ruptures de soins ;
- pérenniser l’existant et développer d’autres offres ;
- poursuivre la sensibilisation, l’information auprès des patientes et de leur entourage ;
- continuer à développer la place des aidants naturels et des accompagnants ;
- travailler en réseau avec les acteurs du handicap et du bénéfice d’une prise en charge conjointe ;
- participer à l’analyse des pratiques, de recueillir et suivre des indicateurs d’activités.
