Veille documentaire MTPH

Médecine du travail du personnel hospitalier

Prévalences des troubles anxieux, de l’humeur et de la souffrance au travail des internes de médecine

Auteur       Kerrien M
Auteur       Pougnet R
Auteur       Garlantézec R
Auteur       Pougnet L
Auteur       Le Galudec M
Auteur       Loddé B
Auteur       Dewitte J
Volume       44
Numéro       4 Pt 1, Part 1
Pages       e84-e91
Publication       La Presse médicale
ISSN       0755-4982
Date       2015 Jan 29
Résumé       Les soignants sont exposés à plusieurs contraintes et risques professionnels, notamment psychosociaux. Parmi ces catégories professionnelles, la souffrance des internes a été peu étudiée. L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence des troubles de l’humeur et anxieux des internes et leurs liens avec le travail. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective descriptive au moyen d’un questionnaire en ligne anonyme, entre octobre 2011 et juin 2012. Les internes de la faculté de médecine de Brest étaient inclus sans critères d’exclusion. Le questionnaire interrogeait sur les données démographiques et sanitaires. Il comportait quatre échelles validées : leCenter for Epidemiologic Studies Depression Scale(CES-D), le questionnaire d’anxiété de Spielberger, le questionnaire qualité de vie de l’OMS (WHO-QOL) et leJob Content Questionnairede Karasek. Enfin, il cherchait à préciser les conditions d’exercice professionnel et les interactions entre les parcours universitaires et les stages (droit au remords, grossesse(s), disponibilités, etc.). Résultats Cent quatre-vingt-douze internes ont participé à l’étude. Il y avait 68,2 % de femmes. Ils étaient 13,0 % à avoir un syndrome dépressif ; 28,7 % à avoir un trouble anxieux ; 32,8 % étaient en situation dejob strain(association de demande psychologique forte et de latitude décisionnelle faible) et 29,7 % eniso strain(association dejob strainet de soutien social faible). La dépression était corrélée à une forte demande psychologique, au trait anxieux et à l’état d’anxiété. Le manque d’aide organisationnelle de la part des médecins seniors ainsi que le sentiment de compétition entre collègues augmentaient l’anxiété des internes. Conclusion Les internes avaient des troubles anxio-dépressifs, en partie liés à l’exigence psychologique du travail et aux relations avec les autres internes et médecins seniors.

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doi:10.1016/j.lpm.2014.06.042

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